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: infographie Idé
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Une montagne de milliards pour dégeler le crédit entre les banques, le remettre en circulation aux guichets et consolider les fonds propres.
Colossal ! Les pays de l'Union européenne mettent plus de 1 500 milliards d'euros sur la table (lire ci-dessous) pour sauver leurs banques et les remettre en état de marche. Ce qui permet au président Sarkozy d'affirmer : « L'Europe unie a fait plus que les États-Unis en montants engagés... et dans une totale transparence. »
D'autres mesures s'annoncent. Dès demain, le prochain Conseil européen devrait s'engager sur la modification des règles comptables applicables aux établissements financiers. On sait qu'elles ont contribué à aggraver la crise.
Avec 360 milliards engagés ¯ 320 milliards comme garantie des prêts interbancaires et 40 milliards pour recapitaliser des banques en difficulté ¯ la France affiche un effort comparable à celui de l'Allemagne ou du Royaume-Uni. Cette somme énorme alimentera deux guichets.
Le premier est celui du refinancement des banques. L'État crée précisément une société qui lèvera des fonds sur le marché à destination des banques qui en font la demande. Mais attention ! Ces sommes, qui ont la garantie enviable de l'État, sont réservées aux établissements ayant des « fonds propres suffisants » et qui acceptent, par écrit, un contrat rigoureux.
Primo, sur les rémunérations qu'il faudra assagir, car « on ne peut plus tolérer les dérives scandaleuses de ces dernières années », martèle le Président.
Secundo, en matière de services rendus aux clients. Il y aura des obligations formelles sur la distribution du crédit aux particuliers, aux PME et aux collectivités locales.
Réamorcer la pompe
Le but est de « réamorcer la pompe et non d'alimenter une thésaurisation de précaution ». En principe, cela ne coûtera rien au contribuable, puisqu'il s'agit d'une garantie qui ne jouera qu'en cas de défaillance d'un établissement. Au cas contraire d'absence de faillite, le contribuable serait « gagnant du montant des commissions encaissées sur les garanties souscrites ».
Le second guichet est celui des aides à la consolidation des fonds propres, avec la création, là aussi, d'une société publique dont l'État sera l'unique actionnaire. 40 milliards dotés de la précieuse garantie d'État pourront être levés pour être mis à la disposition des établissements de crédit solvables.
Là encore, les banques devront se soumettre, par convention, à des obligations d'éthique et de service rendu à l'économie.
Afin d'accélérer le processus de mise en place, une loi de finances rectificative sera présentée au Parlement dès aujourd'hui.
Mais Nicolas Sarkozy se projette déjà dans l'organisation d'un G 8 qu'il espère réunir « dans quelques semaines, pour refonder le capitalisme ».
Imaginez comme le président redore son blason grâce à ces actions, seulement, comment expliquer au gens que de telles sommes ont été trouvée pour faire le sauvetage banquaire?
L'article à cette page vous en dira plus et surtout, vous montrera une autre facette de cette "crise". ICI