• Israël ne "respecte pas" le droit humanitaire international

    "Une puissance occupante a l'obligation de préserver la vie des populations. Cela ne se fait manifestement pas", accuse le commissaire européen au Développement Louis Michel. Des organisations vont, de leur côté, déposer mercredi une plainte pour "crimes de guerre" devant la CPI.


    Pour le commissaire européen au Dévelo- ppement Louis Michel, Israël "ne respecte pas" le droit humanitaire international à Gaza, en ne protégeant pas suffisamment les populations civiles lors de son offensive contre le Hamas.
    "Une évidence, que les experts les plus affirmés en la matière admettent et dénoncent, est qu'Israël ne respecte pas le droit humanitaire international", déclare-t-il dans une interview publiée mardi 13 janvier dans le quotidien belge La Libre Belgique.
    "La première obligation, qui en est le fondement, est qu'une puissance occupante a l'obligation de préserver la vie des populations, de les protéger, de les nourrir et de les soigner. Cela ne se fait manifestement pas", c'est "dramatique et je ne peux pas l'accepter", ajoute-t-il.

    Plainte pour "crimes de guerre"

    Cette accusation survient alors que l'armée israélienne en est à son 18e jour d'offensive dans la bande de Gaza. Depuis le début de l'opération, elle a fait plus de 900 morts, dont de nombre sont des femmes et des enfants. A ce titre, près de 90 organisations, essentiellement françaises et beaucoup pro-palestiniennes, ont annoncé lundi qu'elles allaient déposer mercredi devant la Cour pénale internationale (CPI) une plainte pour "crimes de guerre" visant l'offensive israélienne à Gaza.
    "C'est d'autant plus difficile à accepter venant d'une démocratie" comme l'Etat hébreu, estime encore le commissaire belge Louis Michel.
    Par ses déclarations, Louis Michel semble prendre ses distances avec la décision de l'Union européenne en décembre, durant la présidence française des 27, d'intensifier ses relations avec Israël, une démarche critiquée à l'époque par l'Autorité palestinienne.
    "Il faut faire attention à ne pas user d'instruments qui nourriraient, au sein de l'une des deux parties, le sentiment que l'on n'est pas capable d'équidistance", juge Louis Michel.
    Source : http://tempsreel.nouvelobs.com

    votre commentaire
  • La FN fournit des armes à l'Irak, le gouvernement wallon esquive

    La FN Herstal, fabricant d'armes de la région liégeoise, a reçu de l'armée américaine une commande pour une grande quantité d'armes (d'une valeur de quelque 100 millions d'euros). Ces armes sont destinées à l'armée irakienne. La Wallonie, régulièrement mise en cause dans le cadre des licences à l'exportation, esquive ici toute responsabilité. Des experts confirment.

    Dans le cadre de la guerre en Irak, le fabriquant d'armes liégeois FN, aux mains de la Région wallonne, a reçu une commande importante pour un montant de 100 millions d'euros, indique jeudi De Morgen. Etant donné que la livraison se fera via les filiales américaines de la FN, les gouvernements belge et wallon ne doivent pas délivrer de permis ou d'avis pour la transaction, indique un expert.

    La Defense Security Cooperation Agency, une section du Pentagone, a notifié la commande le 10 décembre au Congrès américain. Selon cette communication, le contrat porte sur 80.000 fusils M16, 25.000 carabines M4 et 2550 lance-grenades M203, ainsi que sur un paquet de pièces de rechange, d'équipement d'appui, de manuels et de données techniques, de formation de personnel, d'appareils d'entraînement et d'autres services techniques et logistiques.


    votre commentaire

  • Entretien de Hervé Ryssen donné à Rivarol le 14 mars 2008, à l'occasion de la parution d'une brochure de Hervé Ryssen sur Israël et la traite des Blanches.

    Rivarol : Hervé Ryssen, bonjour. Vous venez de publier une brochure sur la "traite des Blanches". Dites-nous ce que l'Etat d'Israël vient faire dans cette histoire ?

    Hervé Ryssen : Bonjour. Je me suis d'abord basé sur un rapport très officiel d'Amnesty international du mois de mai 2000, qui établit que des milliers de jeunes femmes russes, ukrainiennes et moldaves sont aujourd'hui obligées de se prostituer dans des maisons de passe un peu partout en Israël. Leur malheur a été de répondre à une petite annonce alléchante qui leur promettait un emploi bien rémunéré à l'étranger, comme serveuse ou femme de chambre dans un hôtel. C'est seulement arrivées à Chypre ou en Israël qu'elles ont compris à qui elles avaient affaire. Depuis l'effondrement de l'URSS en 1991, ce sont ainsi des centaines de milliers de jeunes femmes d'Europe de l'Est qui ont été happées par des réseaux de prostitution. Israël n'est d'ailleurs pas la seule destination où sont envoyés ces esclaves sexuels, car on retrouvent les filles d'Europe de l'Est jusqu'en Thaïlande et au Japon. Mais les proxénètes internationaux, eux, appartiennent souvent à une petite communauté qui a beaucoup souffert, et l'Etat d'Israël est la plaque tournante de ce trafic.


    Rivarol : Vous dites que ces jeunes femmes sont réduites à l'état d'esclavage. Mais dans un grand pays  démocratique comme Israël, n'ont-elles pas la possibilité d'alerter la police, tout simplement ?

    HR : Pas vraiment. Selon tous les témoignages que nous avons, les filles sont séquestrées dans des centaines d'appartements ou de maisons dont les fenêtres sont munies de barreaux. Elles sont sévèrement corrigées, battues, ou même torturées, si elles refusent de coopérer. Certaines d'entre elles ont évidemment été tuées. Leurs passeports sont systématiquement confisqués et les proxénètes les menacent de mort, elles et leur famille, si elles tentent de s'enfuir ou témoignent devant la justice. De surcroît, la plupart d'entre elles assurent que les policiers sont de mèches avec les proxénètes, d'abord comme clients, mais aussi comme collaborateurs. Les filles, elles, travaillent sans arrêt, sept jours sur sept, sans aucun jour de repos dans l'année, sauf à Yom Kippour.


    Rivarol : Comment les filles qui ont témoigné ont-elle pu s'échapper ?

    HR : Elles ont été libérées après une descente de la police, après quoi, elles ont été placées en détention pendant une brève période avant d'être expulsées du territoire comme migrantes en situation irrégulière. D'autres sont incarcérées plus longtemps, dans certains cas, sur la base d'un arrêté du ministère de la Justice qui les empêchent de quitter le pays avant d'avoir témoigné. Le rapport d'une commission d'enquête du Parlement israélien, datant du 23 mars 2005 pointe du doigt les faiblesses de la justice israélienne sur le sujet. On y apprend que les magistrats sont souvent eux-mêmes soudoyés par les proxénètes. Les procureurs généraux exigent des peines minimes et ne demandent même pas de dommages et intérêts pour les victimes. Les magistrats font aussi parfois bénéficier les proxénètes de l'immunité en les utilisant prétendument comme des indicateurs du monde du crime.


    Rivarol : Pourquoi les médiats restent-ils muets sur cette question, d'après vous ?

    HR : Les grands maîtres des médiats projettent toujours sur les autres ce dont ils se sentent eux-mêmes coupables. Ainsi, depuis les années 90, on a beaucoup entendu parler de cette terrible "mafia russe". Celle-ci n'a en réalité de russe que le nom, car les plus grandes figures du crime organisé issu de l'ex-URSS sont des juifs, possédant la plupart du temps un passeport israélien. Semion Mogilevich, l'un des principaux d'entre eux, a d'ailleurs été arrêté il y a quelques semaines à Moscou, le 25 janvier 2008. Il faisait travailler des centaines de jeunes femmes à Budapest, à Prague et en Israël. Il s'occupait aussi de racket, de trafic de drogue, de diamants, et était en outre un gros trafiquant d'armes international.

    N'oubliez pas : c'est un "Russe" !

    Source: http://club-acacia.over-blog.com/article-21677177.html


    votre commentaire
  • Bouclier antimissile : Réponse de Medvedev

    face à l’ingérence US en Europe

    Tout comme Vladimir Poutine, Dmitri Medvedev incarne la fierté retrouvée de la Russie devenue incontournable sur la scène diplomatique mondiale

    Tout comme Vladimir Poutine, Dmitri Medvedev incarne la fierté retrouvée de la Russie devenue incontournable sur la scène diplomatique mondiale

    Au cours de l’été 2008, l’impérialisme américain s’est encore accru en Europe centrale si bien que la Russie se sent directement menacée pour sa sécurité nationale. A l’instar de son prédécesseur Vladimir Poutine, artisan du spectaculaire redressement russe, Dmitri Medvedev n’a pas l’intention de céder face aux objurgations américaines. Ainsi le mercredi 5 novembre, le chef de l’État russe a annoncé le déploiement programmé de missiles de courte portée dans l’enclave balte de Kaliningrad.

    Kaliningrad (anciennement Königsberg) est une enclave maritime balte, coincée entre la Pologne et la Lituanie. Depuis le premier janvier 2004, ce minuscule territoire russe s’est donc retrouvé enclavé dans l’Union Européenne lors de l’adhésion de dix pays d’Europe centrale et méditerranéenne. Pendant ce temps, les États-Unis ont pris prétexte “d’États voyous” pour installer un grand nombre de bases américaines et déployer des missiles, radars sur l’ensemble des anciens pays du défunt Pacte de Varsovie. Et bien évidemment l’OTAN (Organisation du Traité de l’Atlantique Nord) s’est démesurément agrandie avec l’adhésion de différents pays d’Europe centrale et orientale.

    En juillet 2008 eut lieu la signature d’un traité bilatéral entre les USA et la république tchèque. Ce traité prévoyant l’installation d’une base radar américaine doit être avalisé et ratifié par les 2 chambres du parlement tchèque.  Même si le gouvernement a déjà donné son accord sur cette installation à Brdy (ancienne base soviétique située à 80 km au sud-ouest de Prague), Washington se livre à un odieux chantage en évoquant une “déception” et “un sérieux revers” en cas de refus.

    En août 2008 fut signé un autre accord entre les États-Unis et la Pologne prévoyant le déploiement de 10 missiles intercepteurs. Washington procède toujours au même chantage en prévoyant même un plan alternatif en cas de refus ! On mesure donc que l’impérialisme et l’hégémonie américains ne constituent pas une chimère.

    C’est tout naturellement que Dmitri Medvedev a réagi fermement lors d’un discours prononcé devant l’assemblée fédérale. Le dirigeant russe a donc annoncé le déploiement de missiles Iskander (et leur utilisation en cas de nécessité) dans l’enclave balte de Kaliningrad, l’installation d’équipements destinés à bloquer électroniquement le système de défense  antimissile des États-Unis ainsi qu’une utilisation conjointe de la marine russe. Dmitri Medvedev ne prend pas à la légère cette nouvelle provocation des USA puisqu’il a également annoncé le maintien de 3 régiments de missile à Kozelsk.

    Sean Mac Cormack, porte parole du Département d’État américain a fait part de “sa déception” face à la vive réaction de Moscou car selon lui ces sites du système de défense antimissile ne menaceraient en aucun cas la Russie. Cet officiel américain s’est montré très condescendant envers la Russie qui selon lui aurait eu une réaction épidermique en se sentant visée !. Officiellement les USA déploieraient ce vaste arsenal militaire en Europe centrale et orientale pour se protéger des éventuelles attaques de ces fameux “États voyous” !

    L'iranien Mahmoud Ahmadinejad et le vénézuélen Hugo Chavez sont les bêtes noires des néo-conservateurs et ultra-sionistes américains

    L'iranien Mahmoud Ahmadinejad et le vénézuélien Hugo Chavez sont les bêtes noires des néo-conservateurs et ultra-sionistes américains

    Mais qui sont ces mystérieux États voyous qui menaceraient la sécurité des USA et de la planète pendant qu’on y est ?. Littéralement obsédées par les mythiques armes de destructions massives, les autorités américaines visent en premier lieu l’Iran de Mahmoud Ahmadinejad. Faute d’avoir trouvé ces fameuses “armes de destructions massives” en Irak, les néo-conservateurs et autres faucons ultra-sionistes se sont focalisés sur l’Iran, accusé de tous les maux. La Corée du Nord, dernier bastion famélique du stalinisme le plus paranoïaque, se trouve également dans le collimateur des USA même si Condoleeza Rice a récemment manifesté sa mansuétude diplomatique sur le dossier nucléaire. En quoi un Etat autarcique et en retard de développement, dirigé par un vieux bouffon à la santé chancelante représenterait une  quelconque menace pour la plus grande puissance militaire mondiale ?

    Et surtout si l’Iran constituait une réelle menace militaire pour ses voisins et les États-Unis, pourquoi installer et déployer un impressionnant arsenal de défense antimissile dans un pays bordé par la Mer Baltique et dans un autre enclavé au cœur de l’Europe centrale. Ainsi la mauvaise foi des États-Unis, puissance militaire impérialiste et hégémonique, saute aux yeux de n’importe quel observateur des relations internationales. En réalité les USA, dont la volonté est l’installation d’un monde unipôlaire qui leur serait complètement inféodé, ne supportent plus le glorieux retour de la Russie sur la scène diplomatique et internationale. Voilà les raisons cachées et inavouables de ce scandaleux déploiement d’armes de guerre dans ces pays d’Europe centrale et orientale, qui à peine libérés de la féroce tutelle de la défunte URSS tombent sous la coupe de l’euro-mondialisme américanisé et de son bras armé l’Otan.

    On ne peut qu’applaudir le président russe Dmitri Medvedev et son premier ministre Vladimir Poutine, pour leur lucidité et leur immense courage politique. Désormais la Russie est une nation libre qui entend tenir son rang, rien que son rang de grande puissance parmi l’ensemble des pays européens et asiatiques.

    Carte géopolitique et statégique de l'Europe et du proche et Moyen-Orient

    Carte géopolitique et stratégique de l'Europe et du Proche/Moyen-Orient


    votre commentaire