Hénin-Beaumont : Dalongeville K.O. debout,

explosé par Marine et Steeve !

NP Info a publié ce matin la magistrale intervention de Marine Le Pen au conseil municipal d’Hénin-Beaumont d’hier. Voici un compte rendu détaillé et revigorant de cette fameuse séance qui restera assurément dans les annales de cette ancienne commune minière, victime du clientélisme et de l’incompétence scandaleuse de Gérard Dalongeville et de son équipe municipale socialo-écolo-communiste.

Un conseil municipal qui va rester gravé à vie dans la mémoire de Gérard Dalongeville. Il ne devait vraiment pas s’attendre à ça. Nous avons assisté à un tournant hier soir.

On sentait déjà une ambiance particulière avant l’ouverture de la séance, au fur et à mesure que la salle se remplissait, un constat s’imposait déjà : la majorité de l’assistance est venue faire la peau à Dalongeville ! A l’exception de quelques irréductibles, à savoir les éternels vieux radoteurs du Muppet Show (Chopin et compagnie), l’hostilité à l’égard du maire était palpable.

Etaient présents : une bonne quarantaine de militants FN et colistiers de Steeve Briois, des militants de l’Alliance Républicaine, une délégation de parents d’élèves remontés comme une pendule, et le MJS venu soutenir son leader Pierre Ferrari face à ce qui allait s’avérer être une exécution sommaire.

Le barbu devait déjà suer sévère en coulisse, le pire restait à venir pour lui puisqu’il allait avoir la surprise et l’honneur de se faire humilier par Marine Le Pen !

18 heures tapantes, le Conseil Municipal peut débuter.

Inutile de s’étendre sur le départ attendu d’une hystéro-glandulaire, ridiculisée par sa médiocrité  et sa bassesse, épiphénomène à elle seule, rejoignant les judas propre à chaque groupe du conseil municipal.

A l’ordre du jour donc, le règlement intérieur, élaboré en concertation avec les différents présidents des groupes politiques du Conseil Municipal, à savoir Jean-Pierre Chruszez, Steeve Briois et Daniel Duquenne. Malgré une tentative de l’exécutif municipal de conditionner la constitution de groupes politiques à 5 conseillers, les 2 principaux opposants auront obtenu le chiffre bien plus raisonnable de 2.

Tout ça pour en venir à parler…

… du compte-rendu de la Chambre Régionale des Comptes, accablant pour  la majorité qui conclura à une augmentation des impôts contre son gré mais inéluctable. Evidemment…ça n’est pas comme s’ils avaient les clefs de la ville en main depuis 7 ans.

Les responsables ? Circulez, y a rien à voir, et puis c’est pas le sujet, vous comprenez. Comprenez surtout que Jean-Pierre Chruszez a encore tenté de noyer le poisson par un tour de passe-passe assez peu habile, forçant le sourire quand on lui enfonce le nez dans sa mauvaise foi. Bon si toute fois vous cherchez des responsables à cette calamité, regardez du côté des morts, ou du FN et l’AR.

Daniel Duquenne était d’ailleurs intervenu pour demander un chamboulement de l’ordre du jour, assez légitime il faut le dire, dans la mesure où faire passer le compte-rendu de la CRC après la délibération sur l’adoption du règlement intérieur fait office d’arbre pour cacher la forêt. Un début de séance difficile pour Duquenne, peu à l’aise, mais qui aura su faire face au maire au final, récusant au passage les insinuations de collusion avec le FN, rappelant à juste titre que les divergences idéologiques n’empêchent pas le respect et la courtoisie.

Steeve est ensuite intervenu, de manière toujours aussi brillante. Face à l’amateurisme de la majorité, c’est tout de même très appréciable, Steeve connaît la ville, ses dossiers et ses mécanismes sur le bout des ongles. On assistera à la fin de son intervention à un phénomène inédit, qui marquera selon moi ce que fut ce conseil municipal : Steeve, applaudi, mais pas uniquement par les militants frontistes, les parents d’élèves et une bonne partie du public que l’on aurait pu croire hostile à l’élu FN. On entendra même des militants MJS témoigner leur respect pour Steeve malgré tout ce qui peut les opposer.

Et ça ne faisait que commencer…

Marine intervient ensuite, face à un public qui n’a pas autant l’habitude que nous de l’entendre. Une certaine frilosité au départ, puis l’atmosphère se réchauffe, jusqu’à provoquer les sourires et rires dans l’assistance. Tout le monde finit accroché à ses lèvres.

Elle mettra KO Dalongeville plusieurs fois minable, il n’avait jamais du voir ça ! Le public lui est entièrement acquis, Dalongeville bout intérieurement de ne plus rien maîtriser, lui qui est habitué à être suivi par sa Cour, qui ne s’est vraiment pas déplacée en masse ce soir. Le même rictus forcé que son ami Chruszez pour masquer l’humiliation et la gène, les mêmes coups bas que d’habitude, qui ont exaspéré le public. En parlant de Chruszez, il est la preuve que Marine ne plaît pas que chez nous : il était à deux doigts de la parade nuptiale, ne cessant ses regards séducteurs que pour clamer à maintes reprises sa joie de voir Marine ce soir. C’était plus proche d’Aldo Maccione que de Dom Juan, mais tout cela était assez comique à voir.

Puis le moment assez pesant de la soirée, à savoir la lapidation de Pierre Ferrari, dont le maintien en tant qu’adjoint a été soumis à la délibération. Malgré toutes les magouilles qu’il a pu fomenter et les multiples jeux auxquels il s’est prêté, il était assez pénible de le voir se faire lâcher en rase campagne par la majorité. Marie-Noëlle Lienemann, par ailleurs absente, ne semble pas avoir fait procuration, et on peut supposer qu’Annick Genty l’a laissé crever. Courageuse intervention de David Noel pour défendre son ami, je ne peux que le reconnaître. Qu’il ne se fasse pas d’illusion, son tour viendra aussi…Sans cynisme aucun, les 2 nous ont joué le coup du rassemblement nécessaire pendant toute la campagne pour lutter contre la menace fasciste que représente le FN, ils sont aujourd’hui les premiers martyrs de Dalongeville. Ils étaient au courant. Du malheur d’avoir constamment une lutte antifasciste de retard. Tiens mais au fait, à part David Noel et Sandy Soudé, qui a bien pu voter en faveur du maintien de Pierre Ferrari ?… Faites vos jeux…

Dans le genre foutage de gueule, la proposition du maire de s’augmenter ses propres indemnités, au moment où il fait exploser la fiscalité de ses administrés ! Aucune pudeur vous dis-je ! Un Dalongeville perdant littéralement pied, cherchant un secours qui n’arrivera jamais quand Marine le mettra devant son incompétence. Dalongeville qui voulait faire voter les amendements après avoir faire adopter la délibération. Plus nul, tu meurs !

Au final on retiendra surtout de ce conseil que Dalongeville risque d’avoir une mandature pour le moins pénible, l’opposition s’étoffe, et devient redoutable. J’ai hâte de voir le prochain Conseil Municipal pour assister à un pugilat encore plus déshonorant pour le maire que celui que l’on a pu voir ce soir !