• Humiliant…

    Les magistrats se foutent de la gueule de Nabot 1er : 30 euros avec sursis pour une affiche « Casse-toi pov’con ».

    L’homme qui avait brandi en août, devant la voiture de Nicolas Sarkozy, une affichette où était écrit « Casse-toi pov’con » a été condamné, jeudi 6 novembre, à une “amende de principe de trente euros avec sursis”. Selon le tribunal correctionnel de Laval qui a condamné Hervé Eon, un chômeur de 56 ans, ancien conseiller général PS à Laval, pour offense au chef de l’Etat, il s’agit là d’un “simple avertissement”.

    “Si le prévenu n’avait pas eu l’intention d’offenser, mais seulement l’intention de donner une leçon de politesse incongrue, il n’aurait pas manqué de faire précéder la phrase « Casse-toi pov’con » par une formule du genre « on ne dit pas »”, souligne le jugement dont l’AFP a eu copie.
    Lors de l’audience du 23 octobre, le parquet de Laval avait requis 1.000 euros d’amende à l’encontre d’Hervé Eon, estimant que “lorsqu’on insulte le président, on insulte l’institution”.

    Appel

    Hervé Eon a décidé de faire appel de cette condamnation, a-t-il indiqué jeudi à un correspondant de l’AFP. Son avocate, Me Dominique Noguères, avait plaidé la relaxe, estimant que le délit d’offense n’était pas constitué.

    Hervé Eon, qui est aussi militant de RESF (Réseau éducation sans frontière) et proche des mouvements altermondialistes, avait brandi au passage de la voiture présidentielle une pancarte qu’il voulait initialement arborer à une manifestation en faveur des sans-papiers, en marge de la visite de Nicolas Sarkozy.

    La phrase « casse-toi pauvre con » a été popularisée par une vidéo diffusée sur Internet. On y voit Nicolas Sarkozy prononcer ces mots au salon de l’agriculture, à l’adresse d’un visiteur qui refuse de lui serrer la main en lui disant « ah non touche moi pas ».

    Source


    votre commentaire
  • Cette poupée vaudou qui résiste à Nicolas Sarkozy

    Début 2008, le président de la République et son épouse gagnaient contre Ryanair. Dans une affaire similaire, celle des poupées vaudou à son effigie, il vient d'être débouté. La justice n'est décidément pas une science exacte...

    Le droit n'est pas, et ne sera jamais, une science exacte. Le président de la République vient de l'apprendre à ses dépens. Il demandait mercredi, en référé, que le coffret contenant une poupée vaudou à son effigie et 12 aiguilles destinées à être plantées sur son corps soit retiré de la vente. Le tribunal a refusé, estimant que cette "représentation non autorisée de l'image de Nicolas Sarkozy ne constitue ni une atteinte à la dignité humaine, ni une attaque personnelle. Elle s'inscrit dans les limites autorisées de la liberté d'expression et du droit à l'humour".

    Certes. Pourtant, dans une autre affaire, où l'humour n'était pas davantage absent, le président de la République et son épouse Carla avaient obtenu gain de cause. Il s'agissait de la publicité faite au début 2008 par la compagnie Ryanair. Le couple présidentiel, la veille de son mariage, était présenté avec une bulle qui faisait dire à Carla: "Avec Ryanair, toute ma famille peut venir assister à mon mariage". Atteinte à la vie privée avait jugé le tribunal qui avait alloué un euro de dommages et intérêts à Sarkozy et 60.000 euros à son épouse.


    votre commentaire
  •  
     

     

    votre commentaire
    •  

    • Nicolas Sarkozy n’aime pas les piqûres

      Nicolas Sarkozy n’apprécie pas l’hommage piquant que lui ont rendu les Editions K&B. Il veut en effet interdire la vente du kit vaudou «Nicolas Sarkozy», dans les librairies depuis le 9 octobre, estimant que cet ensemble, qui inclut une poupée à son effigie, porte atteinte à son droit à l’image.

      Il s’agit d’une figurine aux traits du président que le lecteur peut piquer avec des aiguilles, accompagnant une courte biographie signée Yaël Rolognese. Le texte, moqueur et documenté, est accompagné de phrases «cultes» et d’illustrations.

      L’Elysée dénonce «l’utilisation de l’image du président à des fins commerciales», et a menacé l’éditeur, K&B, de poursuites judiciaires. De son côté, «compte tenu de l’aspect humoristique du projet», l’éditeur n’a pas l’intention de stopper la commercialisation de l’objet et estime cette demande «totalement disproportionnée».

      Il semble que le président ait moins d’humour que Ségolène Royal, qu’il est tout aussi facile d’épingler (le kit vaudou existe aussi en rose, dans la version féminine et socialiste). Elle n’a - pour l’instant - pas réagi.
      Source: bibliobs.com


       

    • Sarkozy assigne une société qui vend des

      poupées vaudou à son effigie

       

      Le président de la République Nicolas Sarkozy assigne vendredi en référé les éditions K&B, afin qu’elles retirent des poupées vaudou à son effigie qu’elles commercialisent sur internet depuis quinze jours, a-t-on appris jeudi auprès du tribunal de grande instance de Paris.

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique