100.000 régularisations de sans-papiers: c'est ce qu'a réclamé André Daguin, le président de l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie (Umih), lundi 21 avril, sur RTL. 
Sur ces régularisations, 50.000 concerneraient des travailleurs de l'hôtellerie-restauration.
"Si on ne les régularise pas, il faut les licencier, donc dans Paris des tas de restaurants seront totalement désorganisés, on va tuer une partie du tourisme", a prévenu André Daguin, qui ne veut pas pour autant régulariser "n'importe qui, n'importe comment": "ceux qui donnent satisfaction dans leur boulot, qui n'ont jamais agressé qui que ce soit, ceux qui mènent une vie normale il faut les régulariser".

La CGT, Droits devant! et la FSU mobilisés

L'Umih n'est pas la seule à réclamer des régularisations, alors que les sans-papiers font grève depuis une semaine. 
C'est aussi le cas de la CGT et de l'association Droits devant!, qui réclament une négociation avec le ministère du Travail pour des régularisations dans 150 métiers manquant de main d'oeuvre, comme la restauration et le bâtiment. 
Le mouvement est également soutenu par la FSU.
Pour l'instant, le gouvernement se montre assez prudent. Dimanche, sur Canal+, Xavier Bertrand avait souligné le rôle-clé des préfets, "un rôle de régularisation au cas par cas en faisant du sur-mesure".