• Abération : Comment veulent ils donner un gouvernement à la zone Euro alors que notre propre pays n'est même pas capable de s'entendre sur sa politique! N'ont ils pas encore compris? On peu se poser la question :

    Verhofstadt: "Donnez un gouvernement à la zone euro"

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    Pour affronter la crise financière et éviter sa répétition, l'ex-Premier ministre Guy Verhofstadt plaide pour un véritable "gouvernement pour la zone euro visant à mener une politique de convergence socio-économique". C'est ce que l'ancien "numero uno" propose dans un essai intitulé "La crise financière et le New Age des Empires" diffusé sur plusieurs prestigieux sites internet européens et celui de la Fondation Bertelsmann, indiquent vendredi De Morgen et De Tijd.

    L'idée d'une "Europe d'avant-garde", peut-être composée par les pays de la zone euro, a déjà été avancée par l'ancien Premier ministre belge dans son livre "Les Etats unis d'Europe" publié en 2005. Elle lui est si chère qu'il y revient dans son premier écrit publié depuis son intérim à la tête du gouvernement Verhofstadt III.

    Cet essai n'est clairement pas destiné à l'usage interne, insiste l'auteur. Ses critiques dans la gestion de la crise financière, visent l'absence de la Commission européenne. Yves Leterme a lui aussi formulé des critiques à cet égard.

    "Où était l'Europe durant ces derniers jours et semaines? ", interroge Guy Verhofstadt qui se demande encore "pourquoi un tel silence assourdissant a-t-il retenti dans les couloirs du Berlaymont? ". (belga/chds)


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  • Le Front National prend acte des diverses et multiples

    initiatives qui sont prises pour assassiner politiquement le

    Front National.

    (14/11/2008) Il s’agit de priver le FN de sa dotation publique de financement.
    Le fait que cette stratégie se développe aujourd’hui, n’est pas innocent.

    Le FN vient de subir coup sur coup deux «révélations» atterrantes.
    D’abord l’affaire Delacroix
    Rappelons que les responsables du FN ont réagi immédiatement avec toute la vigueur que les faits imposaient par voie de communiqué (relayé unanimement par les médias) en condamnant sans ambigüité le document publié. Dans le même élan, la demande expresse formulée à Monsieur Delacroix de démissionner de tous les organes exécutifs du FN devenait réalité.
    Il s’agit donc de sa démission de la présidence, de la direction du Service Juridique, et de la présidence de l’organe financier du FN.
    La nomination d’un nouveau Président du FN est prévue statutairement le 1er décembre 2008.

    Ensuite l’affaire Cocriamont
    Dans le cas de Monsieur Cocriamont, aujourd’hui sous les feux de la rampe pour des propos tenus et reproduits dans un ouvrage récent (« Un an au Front national »), il est utile de rappeler que l’intéressé a été statutairement exclu du Front National en date du 18 février 2008.

    Par ailleurs, une lettre recommandée avec accusé de réception était encore adressée à Monsieur Cocriamont en date du 24 juin 2008, indiquant:

    «Le Bureau Politique légitime du Front National constate que vous persistez à vous revendiquer indûment de son nom… »

    « Nous devons vous mettre en demeure de cesser ces simagrées qui portent préjudice au parti Front National dont vous avez été exclu. Le renouveau et l’essor du FN ainsi que les enjeux politiques essentiels du moment nous imposent une rigueur, une discipline et une clarté sans faille. En procédant de la sorte, vous voulez semer le trouble dans les esprits peu documentés ».

    Pour rappel, le FN avait réagi à la sortie de l’ouvrage d’un jeune politologue-journaliste (le 22 septembre 2008) par voie de communiqué et par la mise en ligne d’un clip vidéo de plus de 18 minutes, toujours lisible sur le site du FN . La condamnation s’est avérée univoque et sans appel.

    Il y est notamment dit et redit que les propos aujourd’hui reprochés à Monsieur Cocriamont sont inacceptables et que le FN refuse de placer sur ses listes électorales des individus exprimant des idées absolument hallucinantes.

    C’est donc une constante au sein du Front National rénové de tourner définitivement les pages les plus négatives de son histoire, tant sur le plan des pratiques financières que sur le plan de certaines appétences idéologiques inacceptables pour un parti démocratique dont la vocation est de prendre une place importante dans le paysage politique Belge.

    Le Front National veut rappeler que, si comme le rappelle la presse, les finances du FN sont sous la tutelle d’un administrateur provisoire, la désignation de cet administrateur est le résultat d’une demande exprimée à la Justice par les réformateurs eux-mêmes.

    A ceux qui veulent assassiner politiquement le Front National en le privant de sa dotation, nous disons ceci :

    L’éventuelle suspension de la dotation du FN ne peut se justifier qu’en fonction du fait qu’effectivement la comptabilité de l’exercice 2007 de l’organe du financement du FN présente certaines lacunes. Pour mémoire, la désignation d’un administrateur provisoire à la demande des « Réformateurs » a lieu au mois de septembre 2007 et que ces manquements concernent donc la période antérieure de l’exercice, c'est-à-dire la période où Monsieur Féret «gérait» seul et à son profit personnel les fonds perçus.
    Aucune des autres «idées» émises par les bourreaux du jour ne tiennent la route :
    Instrumentaliser les «sorties» inqualifiables de Messieurs Delacroix et Cocriamont afin de retirer les moyens financiers au FN en l’empêchant de mener une campagne électorale à égalité avec ses concurrents politiques constitue clairement un manœuvre déloyale.


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  • D'où provient l'argent du sauvetage des banques ?

    14/11/2008 14:35

    La question de la provenance des fonds empruntés par l'Etat continue d'animer nombre de conversations. On est pourtant bien loin d'un trésor caché...

    Certains s'insurgent : comment se fait-il que le gouvernement trouve des milliards d'euros pour sauver les banques et pas quelques centaines de millions pour améliorer les prestations sociales ? Question fort naïve... pour autant qu'elle soit de bonne foi, ce qui n'est pas certain. «La faillite d'une grande banque serait clairement un désastre pour tout le monde, des chefs d'entreprise aux chômeurs, s'insurge un haut fonctionnaire proche du dossier. Son sauvetage est donc vital, bien plus que l'augmentation des allocations de chômage, par exemple. Mais c'est évidemment un discours difficile à tenir, d'où l'incompréhension d'une partie de la population face à une situation qui n'est pas expliquée très clairement», conclut-il.

    Autre question, plus pertinente : d'où vient l'argent ? La réponse est d'une simplicité biblique : l'Etat belge l'emprunte sur le marché des capitaux, comme le font (ou du moins le faisaient...) en permanence les banques, dans le cadre d'opérations de pure routine. La recapitalisation de Fortis, Dexia et KBC constitue dès lors un investissement financé par l'endettement et non une dépense, contrairement à une augmentation des prestations sociales, poursuit ce fonctionnaire. Elle accroît l'endettement de l'Etat, mais ne pèse sur le budget qu'à concurrence des intérêts dus sur les capitaux empruntés, soit un gros demi-milliard d'euros en rythme annuel pour la vingtaine de milliards dont il est question au total. Et encore cette charge devrait-elle se trouver compensée dans une large mesure par les revenus tirés de ces investissements.

    L'Agence de la dette, grand argentier de l'Etat

    La recapitalisation des grandes banques belges aurait donc été une opération de pure routine ? Presque, du moins sur le plan technique. Un mot d'explication. L'Etat se finance de diverses manières. Outre les bons d'Etat réservés aux épargnants particuliers, il le fait pour l'essentiel par le biais des certificats de Trésorerie (à court terme : un an maximum) et obligations linéaires à plus long terme, destinés aux investisseurs institutionnels. Ces produits ne sont toutefois pas émis en permanence. A l'instar d'une banque ou d'une grande entreprise, l'Etat doit donc ajuster ses besoins et ressources en réalisant des opérations à plus court terme. C'est le rôle de l'Administration générale de la Trésorerie, qui fait partie du SPF Finances, et plus particulièrement du service «Financement de la dette et marchés financiers», au sein de laquelle figure la division «Agence de la dette». C'est elle qui gère les besoins de financement à court terme de l'Etat belge en s'adressant au marché des capitaux ou marché interbancaire.


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  • Vu de flandre: le séparatisme piétine

    12/09/2008 10:00

    "Il est vraisemblable que vous-mêmes, chers lecteurs, serez choqués », avertissait Dorothée Klein dans son dernier éditorial, portant le titre « Le séparatisme progresse ». Elle faisait allusion aux points de vue que défendront les chroniqueurs flamands de la nouvelle rubrique Vu de Flandre.

    J'ai donc bien compris ce qu'on attendait de moi. Je vais vous révéler des choses sur la Flandre que vous ne lisez pas ou peu dans la presse francophone..

    Cette année, l'IJzerbedevaart et le Gordel ont attiré moins de monde que jamais. Une étude de la KUL montre que, aux élections fédérales de 2007, 13 % seulement des électeurs flamands ont été guidés dans leur vote par le communautaire, et que le nombre de séparatistes en Flandre s'élève à 9 % (chiffre deux fois moins élevé que chez les francophones, selon un sondage récent du Vif/L'Express).

    Vu de flandre: Davantage d'efforts, SVP !

    18/09/2008 13:50

    En Flandre, c'est le calme plat en comparaison avec les déclarations politiques tonitruantes qui tombent dans le sud du pays, où la campagne électorale pour les élections régionales de juin 2009 bat déjà son plein. C'est fort tôt.

    Didier Reynders se verrait bien comme ministre-président wallon. Au Nord, nous suivons cela avec grand intérêt. Car cette lutte à mort entre libéraux, socialistes et humanistes n'est pas sans conséquences sur ce que les Flamands réclament haut et fort : une grande réforme de l'Etat. Ceux-ci sont convaincus que réformer la Belgique est indispensable pour préparer l'avenir. Cela dépasse de très loin le problème posé par quelques communes situées en Flandre qui veulent rejoindre la Région de Bruxelles-Capitale. Et la question de la nomination des bourgmestres de Kraainem, Wezembeek-Oppem et Linkebeek, qui se moquent de leur autorité de tutelle flamande, n'est guère plus qu'un détail face aux défis colossaux que la Belgique devra relever.

    D'aucuns disent : à bas le communautaire, occupons-nous des vrais problèmes des gens. De leur pouvoir d'achat, d'abord. Je suis désolé, mais le communautaire est inextricablement lié au socio-économique. Les entités fédérées devront mieux faire, car l'Etat fédéral est incapable de payer indéfiniment tous les comptes de la Belgique. Cette réalité, apparemment ignorée au Sud, est claire comme de l'eau de roche au Nord.

    Vu de flandre: le grand mensonge

    25/09/2008 12:08

    Pendant le week-end écoulé, le CD&V a sacrifié le ministre-président flamand Kris Peeters, son chef de file pour les élections régionales de 2009, pour sauver le fauteuil d'Yves Leterme au 16, rue de la Loi et assurer le maintien du parti au pouvoir.

    Ceux qui espèrent, pour autant, à Bruxelles et en Wallonie, que le dossier communautaire sera liquidé devront déchanter. Les espoirs créés relèvent justement du grand mensonge qui a été mis en scène pendant ces jours mouvementés. Car, par leur conduite, le président du MR Didier Reynders, le président du PS Elio Di Rupo et la présidente du CDH Joëlle Milquet ont totalement battu en brèche la continuité de l'Etat fédéral et la solidarité entre le Nord et le Sud.

    Pendant l'ère Verhofstadt, les libéraux et les socialistes ont démoli les finances du pays. Didier Reynders et Elio Di Rupo en portent la très lourde responsabilité. Sous la coalition violette, la misère a atteint des sommets inédits en Belgique.

    Petit à petit, des prestations de santé abordables sont devenus inaccessibles. Les montants des pensions sont si bas qu'ils mènent tout droit à l'appauvrissement des seniors.

    De plus, Reynders et Di Rupo ont imposé au pays une loi de financement par laquelle 98 % (!) du produit de l'impôt des personnes physiques disparaît aussitôt dans les caisses des entités fédérées.

    Vu de flandre: Bruxelles, le "modèle bâtard"

    03/10/2008 09:35

    La réforme de l'Etat est dans une impasse totale. La paralysie qui frappe notre système politique n'a rien de positif, quoiqu'elle présente au moins un avantage pour moi, en tant que bruxellois : jamais on n'a autant parlé de Bruxelles.

    En Flandre, on évoque souvent Bruxelles, de manière stéréotypée : trop sale, trop francophone, trop d'étrangers. Bruxelles y est encore davantage considérée comme un pion sur l'échiquier institutionnel.

    Mais l'attitude de la Wallonie à son égard n'est pas tellement différente. Le timide rapprochement entre la Wallonie et Bruxelles ne sert-il pas, en premier lieu, de contrepoids aux exigences communautaires des Flamands ? Il est vrai aussi que tant la Flandre que la Wallonie font tout pour gagner la faveur de la capitale. Mais Bruxelles ne veut pas choisir entre les deux. Elle aime le dynamisme économique flamand tout comme la communauté de langue qu'elle forme avec les Wallons. Mais Bruxelles tient en horreur ses grands frères flamand et wallon, qui ne ratent jamais une occasion pour lui enjoindre de se tenir coite tel un enfant.

    Le temps d'une nouvelle référence est arrivé : het « bastaardmodel ». Cela consiste à réinventer les Ketjes ou les Zinnekes de Bruxelles, le folklore en moins : des Bruxellois sûrs d'eux, de langues et d'origines diverses, cosmopolites, qui savent qu'ils partagent autant, sinon davantage, avec New York, Paris et Londres qu'avec Anvers et Liège.

    Vu de flandre: l'identité fait la force

    10/10/2008 06:06

    Ces derniers temps, Karl-Heinz Lambertz, ministre-président de la Communauté germanophone, fut omniprésent dans les médias. Les négociations gouvernementales interminables attiraient les journalistes, perplexes, vers son cabinet à Eupen.

    Il fut ensuite l'un des trois médiateurs royaux chargés de débloquer les négociations communautaires. Malgré les réactions mitigées que le rapport final du trio des médiateurs a suscitées en Flandre, Lambertz a incontestablement augmenté son influence dans les cénacles de la Rue de la Loi. Et, du même coup, le prestige de sa Communauté en a été rehaussé.

    Au cours des cinq réformes de l'Etat, les Belges germanophones ont pratiquement été tenus à l'écart des négociations institutionnelles. L'objectif n'était pas de transformer la Belgique en Etat fédéral au bénéfice des germanophones : il s'agissait d'une « guerre tribale » entre Flamands et francophones dont il est résulté, par ricochet, que l'est du pays est aujourd'hui doté des pouvoirs législatif et exécutif.

    Vu de flandre: de l'humour noir comme jais

    16/10/2008 16:50

    Tu sais, me disait mon frère, d'où sont provenus les problèmes de liquidités chez Fortis ? Miet Smet a touché son épargne prénuptiale.

    Cela me rappelle une blague concernant Margriet Hermans. Pourquoi le prix du cuivre a-t-il monté si fort ? Parce qu'elle s'est fait implanter un stérilet. Margriet Hermans est députée flamande (Open VLD) et chanteuse. Au cours d'interviews, elle a souvent évoqué son excès de poids. Si vous l'ignoriez, la blague n'est pas drôle. Et si vous le saviez, elle n'est pas pour autant plus savoureuse.

    Le jour d'après, alors que je participais à un débat consacré à la question de savoir si la littérature pourrait sauver la Belgique, je me suis dit que les blagues sont intraduisibles. Est-il important que des écrivains flamands soient lus dans le sud du pays, et vice versa ?

    Les auteurs flamands font éditer leurs oeuvres à Amsterdam, mais ne peuvent espérer que leurs lecteurs néerlandais comprendront leurs blagues. Par ailleurs, à l'intention de leurs concitoyens francophones, les traductions françaises de leurs écrits gagneraient sans doute à être accompagnées de notes en bas de page. Ce qui tombe sous le sens à Anvers n'est guère compréhensible à Liège. Cela vaut aussi, en sens inverse, pour les auteurs francophones.

    Vu de flandre: Pas de querelles communautaires à propos de la crise financière

    24/10/2008 09:57

    Ethias est la victime la plus récente de la crise financière. L'assureur des communes et des intercommunales a dû trouver 1,5 milliard d'euros de capital frais. Les gouvernements wallon et flamand ont trouvé l'argent, comme ils l'avaient déjà fait dans le dossier Dexia, de concert avec le gouvernement fédéral, acteur principal de l'affaire Fortis.

    Bref, dans cette crise financière, les tensions communautaires restent à l'arrière-plan, contrairement à ce qui se passe en politique. Pourtant, le contraire aurait été possible. Ethias est une entreprise qui s'est toujours située dans la mouvance des socialistes wallons. Son nouveau patron Bernard Thiry - appelé à remplacer, sur-le-champ, le « gaffeur » Guy Burton - est un confident de Di Rupo.

    Chez Dexia, ce sont les Flamands qui tirent les ficelles. Du moins en a-t-il été ainsi jusqu'au moment où les Français y ont renforcé leurs positions. Le Holding communal est dirigé par le Flamand Carlos Bourgeois. Et Arco, qui brasse pas mal d'argent issu du Mouvement ouvrier chrétien, est fortement marqué d'une empreinte flamande, à cause du poids de l'ACV-CSC (dont l'aile néerlandophone est beaucoup plus puissante que l'aile francophone). Fortis est davantage une banque asexuée, parce qu'elle est issue à la fois de la Générale de Banque, à dominante francophone, et de la CGER (plus flamande)... sans oublier les influences néerlandaises.

    Vu de Flandre: le projet de Groen!

    31/10/2008 07:25

    Les sondages attribuent à Groen! entre 6 et 7% des voix en Flandre. Sans être franchement mauvais, ce score n'a rien d'extraordinaire, compte tenu d'une prise de conscience écologique grandissante, du malaise actuel des partis de la majorité et de la déconfiture de notre système financier.

    Tandis qu'en Belgique francophone Ecolo tire profit de l'immobilisme du gouvernement Leterme, les verts flamands peinent à faire entendre leur voix. Il est vrai que, pendant des mois et des mois, le débat politique a été monopolisé par les questions communautaires, et personne ne brûle de connaître l'avis d'un parti écologiste sur ce sujet. En outre, contrairement à Ecolo du côté francophone, Groen! n'est pas le seul parti d'opposition en Flandre. Dans le nord du pays, c'est surtout le parti anti-establishment de Jean-Marie Dedecker qui accapare toute l'attention.

    Mais il y a plus. Depuis la bérézina électorale de 2003, Groen! a traversé quelques années pénibles; l'apaisement n'est d'ailleurs pas entièrement revenu dans ses rangs. Avant les élections fédérales, de gros remous ont été provoqués par la composition des listes. Puis s'est tenue une élection présidentielle houleuse, gagnée par l'ex-ministre flamande Mieke Vogels. Ensuite, la stratégie de communication, si rigide, auparavant, a été complètement relâchée pendant quelque temps. Alors que, de longue date, la communication constitue le point faible des verts flamands.

    Vu de flandre: la SA Belgique se réunit et change

    07/11/2008 09:44

    La réunion, mercredi dernier, entre le gouvernement fédéral et les entités fédérées montre comment la SA Belgique rénovée peut et doit fonctionner. Les deux niveaux de pouvoir souhaitent oeuvrer ensemble à l'amélioration de la situation économique épineuse née de la crise financière.

    Les ministres de l'Economie flamand, wallon et bruxellois, quant à eux, s'étaient déjà donné rendez-vous. Les Régions s'étaient entendues pour conjuguer leurs efforts afin de peser davantage sur les autorités européennes. Ce faisant, elles se sont engagées dans la bonne voie, celle d'une coopération à la carte. Car, il faut bien le reconnaître, les trois filiales de la société mère fédérale se font parfois de la concurrence. Yves Leterme les a assurées de son soutien. Aussi se sont-elles réunies à son cabinet, au 16, rue de la Loi. Mais Leterme manque d'argent pour les aider. Il s'emploie alors surtout à coordonner leurs efforts.

    Le plus souvent, les politiques volent au secours d'une mauvaise conjoncture en programmant de grands travaux publics pour lesquels ils s'endettent, tout en accroissant les déficits. Les travaux publics dépendent des Régions. A l'instar de l'enseignement, de la formation, de l'activation des chômeurs, de l'accueil d'enfants, etc. : des compétences qui procurent du travail aux gens.


     

    Vu de flandre: de la suite dans les idées

    14/11/2008 09:46

    Devinez qui est l'auteur de la déclaration suivante : « Qu'un ministre en exercice cautionne des actions contraires à la loi commises par des bourgmestres est inacceptable. »

    J'entends certains s'exclamer : « C'est Marino Keulen, le ministre flamand extrémiste qui se fonde sur des textes "illégaux" pour refuser la nomination de trois bourgmestres francophones démocratiquement élus dans des communes à facilités. » Faux. Ces mots figurent dans une lettre adressée par Elio Di Rupo, au début de 2007, à Yves Leterme, alors ministre-président flamand.

    Di Rupo voulait-il donc que des bourgmestres récalcitrants du Vlaamse Rand soient poursuivis ? ! Eh bien, oui. Sauf que le président du PS visait des mayeurs flamands boycottant l'organisation des élections législatives qu'ils jugeaient inconstitutionnelle du fait de la non-scission de l'arrondissement de BHV. Di Rupo était irrité par l'attitude de Keulen, ministre flamand de l'Intérieur, qui avait annoncé qu'il ne prendrait pas de mesures à l'encontre de ces bourgmestres « parce que la Cour d'arbitrage avait rendu un arrêt clair » et que « chaque Flamand qui se respecte réclame la scission de BHV ».

     


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  • L'Etat tente de sauver Dexia en allégeant sa filiale américaine

     

    Le Conseil des ministres s'est à nouveau penché vendredi sur le dossier bancaire. Outre l'augmentation générale de la garantie des dépôts bancaires, il a notamment décidé que l'Etat belge accordait, avec l'Etat français, une garantie pour le portefeuille de produits financiers de la filiale FSA de Dexia "afin de permettre une gestion calme de ces produits".

    En premier lieu, le gouvernement a adopté le texte de l'arrêté royal portant à 100.000 euros la garantie pour les dépots bancaires. Cette garantie était de 20.000 euros. Au niveau, européen on a décidé de la faire passer à 50.000 euros à partir du 9 octobre dernier. Elle sera portée à 100.000 euros pour un an en raison de la crise actuelle.

    Cela concerne à la fois les carnets de dépôts classiques mais aussi les produits assimilés de la branche 21. Sur ce dernier point, Ethias était demandeur pour son compte First. L'arrêté royal devrait paraître au Moniteur lundi.


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